Comment mesurer le niveau d'indépendance d'un CGP ?

Entreprise, Lady, Femme, FilleLes conseillers en gestion de patrimoine (CGP) sont vos alliés tout au long des étapes-clés de votre existence afin de vous aider à développer et rentabiliser votre patrimoine, voire le réorganiser au besoin. Dans ce cas, il s’agit précisément des CGP indépendants, à ne pas confondre avec les conseillers bancaires par exemple, ou ceux des compagnies d’assurance. Ces derniers ont plutôt vocation à commercialiser les produits de leur établissement et leur mission s’arrête là, c’est-à-dire sans qu’ils accompagnent leur client sur le long terme, en intervenant sur des questions d’ordre financier, fiscal, juridique et patrimonial de manière générale.

Pour mesurer le niveau d’indépendance d’un CGP, il est intéressant de s’enquérir des différents instruments financiers qu’il propose à son client d’une part, et de sa transparence d’autre part. Le CGP est même dans l’obligation de choisir entre se positionner en tant qu’indépendant ou non-indépendant.

Par ailleurs, le CGP indépendant ou CGPI exerce à son propre cabinet. Il n’a donc généralement signé aucun document contractuel avec un organisme commercial quelconque (d’assurance, bancaire).

 

Les instruments financiers que propose un CGPI

Le CGPI dispose d’un large éventail d’outils qu’il propose à son client de manière totalement personnalisée. Il étudie son profil complet avant de proposer les solutions adéquates et en parfaite adéquation avec les intérêts de ce dernier.

 

La transparence du CGPI

Le CGPI est en relation directe avec son client ; ainsi, il facture des honoraires de conseil – tandis que ceux des CGP sont des commissions qui s’ajoutent à leur salaire. Pour en revenir aux honoraires du CGPI, ce dernier applique une totale transparence sur leur calcul. On parle d’honoraire au forfait qui est prédéfini en fonction des attentes du client. Le coût facturé par le CGPI est donc connu dès la remise du document d’entrée en relation.

La facturation peut être réalisée à l’heure, c’est-à-dire en fonction du temps consacré par le CGP sur un dossier donné. Elle peut aussi se baser sur des prestations ponctuelles, en fonction de la mission dont il s’acquitte. La facturation peut aussi tenir compte d’un pourcentage de l’encours, qui est lui aussi préalablement connu au moment de l’entrée en relation. Dans certains cas, les CGPI appliquent ce que l’on appelle les honoraires à la performance, en fonction des fruits de la stratégie mise en place et par rapport au mode de gestion (exemple : gestion conseillée ou pilotée). Quoi qu’il en soit, le document d’entrée en relation ne doit pas contenir des clauses de non facturation en cas de perte.

 

Pourquoi un CGPI ?

Comme nous l’avons mentionné ci-dessus, le CGPI suit de près l’évolution de votre patrimoine dans le temps et vous conseille à tout moment. Par exemple, en cas d’apparition d’une nouvelle loi, en cas de changement de votre situation personnelle, familiale, professionnelle.

Ses missions sont donc diverses : un accompagnement à la constitution de votre patrimoine, ainsi qu’à sa valorisation. Il a également pour mission la recherche de rendement, qui peut s’obtenir par le biais de l’optimisation fiscale. À un certain moment de votre vie, le CGPI peut conseiller la réorganisation de votre patrimoine, et en particulier à l’approche de votre départ à la retraite.

En tant que conseiller juridique, le CGPI intervient également sur les avantages et les inconvénients d’un engagement qui pourrait affecter ledit patrimoine. Par exemple, lorsque vous signez un contrat de mariage, ou tout simplement lorsque vous optez pour un régime quelconque (mariage, engagement PACS ou union libre). Votre choix impactera sur le sort de votre patrimoine au moment de votre décès. Conseiller sur la transmission anticipée de ce dernier, ainsi que les avantages qui en sont issus fait aussi partie des missions du CGPI.

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